Dominique, visseur de roue

Chez Matra en 1972, tous les espoirs de victoire aux 24 Heures du Mans sont permis avec le forfait de Ferrari. C'est Lola qui essait de jouer les troubles-fête.

Quatre voitures sont engagées, trois MS670 et la 660 C de Jabouille - Hobbs qui prend même le relais à la 2nde place de Cévert quand celui-ci rencontre des problèmes d'allumage jusqu'à son abandon vers 14h30.

La n°15 est une version courte de 670. Elle était équipée du même moteur que la 660. Un duel fraticide entre la n°15 et la n°14 s'engage rapidement, c'est la voiture de Pescarolo qui remporte la voiture.

Après plusieurs tentatives, chez Matra en 1972, l'échec de victoire aux 24 Heures du Mans devient inenvisageable surtout lorsque Ferrari alors leader du Championnat décide de déclarer forfait. 

La MS 670 est spécialement conçue pour les 24 Heures. Les voitures n°12 et 14 sont équipées du même capot arrière long avec deux dérives et un aileron. 

L'abandon de la n°12 de Jean-Pierre Beltoise dès le 2ème tour sur casse moteur ébranle la confiance du team entier. 

En 1972, toute l'entité Matra est en effervescence. Tous les moyens ont été mis à la disposition du team pour tenter de rafler la victoire aux 24 Heures. 

La n°14, tout comme la n°12 est équipée d'un capot arrière long à dérive et aileron long. Matra domine la course : la Matra de Pescarolo-Hill et celle de Cévert-Ganley bataille pour mener la course. Peu avant midi pourtant une grosse frayeur dans l'équipage de la numéro 14 qui est heurtée par une Corvette et ne cessera jusqu'à la fin d'avoir des soucis avant de franchir la ligne d'arrivée derrière Pescarolo.