Bugatti T59 n°28 pilotée par Tazio Nuvolari

Reproduction au 1/43ème de la Bugatti T59 du GP de Monaco de 1934.

Basée sur la version civile, les versions compétition ont subi des modifications significatives pour s’adapter aux conditions de course. Pour probablement privilégier l’accessibilité en cas de besoin de réparation, la découpe de la carrosserie a été revue et l’arête dorsale arrière a disparu. Les bouchons de réservoirs d’essence sont maintenant à vis et non plus à charnière. Les pales sont d’ailleurs allongées car on utilisait un maillet pour les bloquer et débloquer.

La voiture n°8 du pilote français René Dreyfus est de couleur bleue ciel, satinée. Contrairement à la voiture n°28 de Tazio Nuvolari, il n’y a pas de réservoir d’essence à sa gauche mais des tuyaux de transfert d’essence. Dreyfus avait pour surnom le tacticien. Il part en 3^ème position du GP et termine 3^ème.

Reproduction au 1/43ème de la Bugatti type 59 dont le numéro de châssis est 59124 de 1934.

La construction particulière de la carrosserie composée de 2 demi-coques rivetées lui dessine une fine arête dorsale. Un tonneau cover dissimule le côté passager. Une autre particularité de cette Bugatti 59 est aussi l'angle de 5° des roues avant qui était la solution trouvée pour améliorer le rayon de braquage et la tenue de route de la voiture.

La voiture est équipée des nouvelles roues Bugatti à rayons métalliques, compromis inédit entre la jante en Alpax massif et les rayons filaires. Il s'agit de la voiture telle que nous avons pu l'immortaliser au salon Rétromobile de Paris en 2016. Elle est pilotée par un gentleman driver à la casquette retournée. Il a la main sur le levier de vitesse extérieur.