Bugatti T57S 45 n°14 - GP ACF 1937

Figurine en résine peinte à la main au 1/18ème de Jean Bugatti.

Sans être un pur Dandy, Jean Bugatti âgé d’une vingtaine d’années dans les années 1930 suit la mode de l’époque avec ce pantalon bouffant court, des chaussettes et des chaussures de ville. Porté avec une veste sur une chemise avec une cravate ce pantalon de type golf fait partie de la garde-robe classique masculine.

Figurine peinte au 1/18ème d'Ettore Bugatti dans les années 1930's. Un nouveau costume, une nouvelle position plus dynamique pour cette seconde version d’Ettore Bugatti au 1/18ème.

Habillé d’un costume 3 pièces et d’un imperméable beige, coiffé de son chapeau melon, revoilà Ettore Bugatti au programme de cette nouvelle année.

Reproduction au 1/18ème de la Bugatti T57S 45 du Grand Prix ACF qui se déroula à Monthléry en 1937.

Le Grand Prix de l’Automobile Club de France est considéré comme le plus prestigieux de la saison française. 

Parmi les concurrents, Jean François pour Delahaye termine de développer la 145 V12. Jean Bugatti concentre ses efforts sur 2 exemplaires de la T57 S45 avec un cadre T59 et un moteur T50B de 4.5 litres. Bugatti devait aussi être confronté à Talbot et à Delage avec une nouvelle GT compétitive.

Les voitures doivent arriver de Molsheim par la route pour participer à la course. La Bugatti de Jean-Pierre Wimille n’arrive pas à temps pour participer aux essais du jeudi. Elle se révèle la plus rapide des essais officiels du vendredi et du samedi à 5’33’0 (135,917kph). Jean Bugatti n’arrive avec la seconde voiture que le samedi. Elle est confiée aux mains expertes de Robert Benoist qui espère bien marquer quelques points au championnat, mais n’ayant pu participer aux essais fait (volontairement ?) quelques tours sur le circuit qui s’avéreront non autorisés. L’organisation disqualifie donc le pilote. « En représailles », Ettore Bugatti décide de retirer les deux équipages de la course. On ne reverra donc pas Robert Benoist sur un circuit ; il avait annoncé sa retraite en fin de saison peu avant les 24 Heures du Mans. Et on ne verra jamais non plus la T57S45 réapparaître.

La voiture n°16 est pilotée par Jean-Pierre Wimille qui aurait probablement été aux avant-postes s’il avait participé à l’épreuve puisqu’il bat Raymond Sommer, le Sanglier des Ardennes, de 4 secondes aux essais du samedi. Au final Talbot s’empare des 3 marches du podium. Louis Chiron est d’ailleurs le premier pilote à remporter un 3^ème Grand Prix de France.